BANG HAI JA
1937
5 juillet : naissance de Bang Hai Ja à Nung-dong, Koyang-gun, village absorbé depuis dans la ville de Séoul.
Elle est la deuxième des sept enfants d’un couple d’instituteurs.
1945-1950
Entrée à l’école primaire en mars 1945, elle appartient à la première génération éduquée en langue coréenne suite à la libération de la Corée, le 15 août 1945.
1950-1956
La famille déménage à Séoul, quelque mois avant que n’éclate la guerre de Corée.
Pendant ses études secondaires, Bang Hai Ja s’intéresse à la littérature et découvre la peinture grâce à son professeur, le peintre Kim Chang-ok.
Vue de Séoul (1958). 76x51 cm
1958-1960
Bang Hai Ja poursuit ses études à la Faculté des beaux-arts de l’Université nationale de Séoul et séjourne fréquemment dans des monastères bouddhistes.
Son premier tableau à l’huile sur toile est une Vue de Séoul (1958).
Après un voyage à Gyoungju, elle peint Dans le Coeur de la terre (1960).
1961
Février, première exposition personnelle à la Bibliothèque nationale de Séoul. La vente de quelques toiles lui permet d’acheter son billet d’avion pour la France, car elle aspire à une création plus libre.
Elle arrive à Paris le 25 mars 1961.
Expose Dans le coeur de la terre I et II qui sont sélectionnées pour l’exposition « Les peintres étrangers à Paris » au musée d’Art moderne de la ville de Paris.
1962
Mars. Exposition Chosun Ilbo au Musée d’art moderne, Séoul
Dans le Coeur de la terre (1960) 100x81 cm
1963
Elle suit l’enseignement des professeurs Aujame et Lenormand à l’atelier de fresques et de l’art monumental de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts.
Rencontre l’historien d’art Pierre Courthion qui continuera de la soutenir.
Pierre Courthion lui fait rencontrer Léon Zack, Isabelle Rouault et Robert Klein.
1964
Arrivé de son jeune frère Hun, violoniste.
Ils partagent un local à la rue Cassette, où ils approfondissent leurs conceptions artistiques.
« J’ai souvent imaginé de peindre comme on interprète une partita de Bach ou on compose une sonate pour violon seul. Souvent dans ses tableaux, il y a des “notes” : gravées, envolées, collées, détachées, semées, mûries, élargies, écourtées .... et de belles sonorités de couleur timbrée .... beaucoup beaucoup de couleurs.
Je ne pense pas avoir pu tout apprivoiser de cet univers cosmique et mystique qu’on retrouve dans ses oeuvres, mais cette influence m’a permis de mieux apprécier cette clarté lumineuse de vie, pleine d’espoir et d’amour. » Hûn BANG
Elle apprend la technique de l’icône au Centre russe à Meudon.
1966
Elle prend conscience de sa profonde aspiration personnelle à transcrire la lumière.
« Quelle que soit la mode picturale parisienne, il y a toujours eu des “passeurs de lumière”. Je pense en particulier à Léon Zack, Nicolas de Stael, Véra Szekely, Vieira Da Silva ... et à tant d’autres. J’étais très sensible et émerveillée par toutes les nouvelles inventions de l’art moderne, mais je ne me souciais pas trop de ces courants. Je n’ai pas suivi d’influences. Ce qui m’était plus important était d’aller au plus profond de moi-même pour créer. » Bang Hai Ja
1967
Mars. Première exposition personnelle parisienne, Galerie Houston Brown, grâce à Pierre Courthion.
« Il y a déjà quelques années qu’il m’a été donné de voir les premières toiles faites à Paris par cette jeune coréenne. Le mystère, les magiques significations qui les imprégnaient m’avaient donné aussitôt la certitude que je me trouvais devant une jeune femme qui avait quelque chose à dire par le moyen de la peinture. A la vue de ces peintures malaxées, aux matières différenciées avec subtilité par des collages de cuir ou de substances sablées, mes yeux deviennent des antennes; ils ont l’impression de toucher ces peintures, de les emporter avec eux plus loin, beaucoup plus loin. » Pierre Courthion
Mars. Exposition Chosun Ilbo au Musée d’art moderne, Séoul
Avril-mai. Exposition « Prix Choquet » au musée de la Monnaie à Paris.
Décembre : Épouse Alexandre Guillemoz.
1968
Partie avec son époux pour quelques mois en Corée, ils y restent 8 ans. Bang Hai Ja redécouvre la tradition culturelle coréenne dans un climat politique où toute forme de contestation est réprimée.
Elle enseigne la technique de la fresque à la Faculté des beaux-arts de l’Université nationale de Séoul.
Avril.
- Exposition Chosun Ilbo au Musée d’art moderne, Séoul
- Exposition personnelle, Galerie Shinsegae, Séoul.
Sans titre 1968, 28x28cm
1969
Réalisation de fresque dans les églises de Polgyo et de Jeju.
Energie de l’esprit 1969, 103x130cm
Elle réalise Energie de l’esprit (collection du Musée National d’Art moderne de Séoul)
Juillet. Naissance de son fils Simon.
1970
Mars. Exposition Artistes contemporains, Galerie Shinsegae, Séoul.
Stage à l’atelier du vitrail à l’École nationale supérieure des arts et métiers à Paris.
Rencontre avec le poète et philosophe Suisse André Sauge.
Octobre. Exposition personnelle, Centre Maydieu à Paris.
« Quand elle est au travail, Hai-ja ne pense pas, mais «se promène, comme elle dit, dans les couleurs». Elle se laisse aller à une intuition créatrice qu’inspire sa vie même, avec ses observations, ses émotions, sa foi. Pour elle, la sensibilité est une élévation de l’esprit qui prend corps de coloration et de substance touchées d’humanité.
Un mystérieux rayonnement émane de ces oeuvres d’une dangereuse innocence, ponctuées d’accents significatifs. Ici, quelques bâtonnets collés à la toile indiquent la direction des rythmes. Là, quelque chose frémit comme une eau de lune. Là encore, un éventail d’aurore s’ouvre un passage entre les lianes; ou c’est, dans le bouquet quotidien, l’intrusion d’un élément étranger : chiffre, carré d’étoffe, morceau de bois, gaufrage, brillance d’un métal. » Pierre Courthion
1971
Commence à réaliser des collages avec du papier coréen.
Novembre. Exposition personnelle, Galerie Shinsegae, Séoul.
« BANG Hai Ja a un sens particulier de la lumière. Ses surfaces ne sont pas remplies de la même manière, ses compositions ont un centre. Souvent, sur le ton neutre qui domine la surface apparaît le rond, le carré, le rectangle, une demi-lune. On a l’impression de voir, se dégageant de la brume, la lumière d’un lointain château où le mystère et le symbole se dévoilent. L’appellerons-nous le peintre de la lumière intérieure ? Cette lumière est peut-être celle de la foi. Cette intériorité est semblable à la beauté de la lumière des vitraux. Elle a d’ailleurs, au cours de cette exposition, présenté un vitrail qu’elle a conçu et réalisé. Le vitrail a influencé et inspiré les artistes européens, même contemporains. Les couleurs de BANG Hai Ja forment une harmonie intérieure semblable à celle des vitraux. A travers les couleurs, elle a pu captiver la voix de son âme. Par ce mariage, d’une ineffable vérité, de l’inspiration et de l’expression, elle manifeste ses qualités de créateur. » O Kwangsu, Revue de Corée, vol. III, n°4, hiver 1971.
Danse masquée I et II (Collection : Centre de recherché du Nouveau Monde, Séoul)
Danse masquée I 1971, 100x100cm
1972
Stage de gravure à l’atelier Lacourière et Frelaut à Paris.
1973
Août. Naissance de sa fille Sabine.
Pour Sabine 1978, 80x80cm
1975
Mars. Exposition, 5e anniversaire de la Galerie Hyundai à Séoul.
Rencontre avec Madame Park Myung Ja qui l’invite à exposer pour l’inauguration de la Nouvelle Galerie Hyundai en 1976 à Séoul.
Juillet. Exposition personnelle Galerie Numaga à Auvernier, Suisse.
Rencontre avec Madame Park Myung Ja qui l’invite à exposer pour l’inauguration de la Galerie Hyundai à Séoul.
1976
Mai. Exposition personnelle Galerie Hyundai à Séoul.
« Dans cet art non imitatif, je ne vois rien d’abstrait, mais un dessin affirmé dont la fantaisie plastique tient à la fois de je ne sais quelle ingénuité préservée et de la confession d’une érudite récitante. Tout y est extrait de la nature tellurienne que nous avons vue à Séoul et à Kyøngju, dans la région où s’étalent les rizières sous les montagnes brunes, où l’eau et la roche ont comme une sauvage solennité. »
Pierre Courthion
Juillet. Retour en France et exposition à Paris.
Elle réalise Chant de l’univers.
Elle découvre Dialogues avec l’ange qui correspond profondément à sa recherche.
Sans titre 1974, 91x65cm
1977
Juin. Exposition Grand-prix de Hankook Ilbo au musée d’Art moderne à Séoul.
1979
Transfert de l’atelier à la rue Didot (14e)
1980
Mai-juin. Exposition « Whanki et jeunes », Fondation Whanki, Paris
Octobre. Exposition « Cinq peintres coréens à Paris », Galerie Hankook, New York.
Novembre. Exposition personnelle, Galerie Jacques Massol, Paris.
« Par un cercle blanc que nous retrouvons souvent dans ses peintures, Hai-ja voudrait faire un rappel du vide affolant de l’espace. Elle s’inspire de la nature, me dit-elle, de toutes les essences de la nature pour les transformer en un aspect qui appelle à la méditation. Toutefois, ce qui, chez un peintre occidental, pourrait dévier vers un art philosophique parvient chez cette femme d’Extrême-Orient à s’intégrer dans des signes d’une simplicité quasi géométrique. Hai-ja part de l’élément brut pour aboutir à la pensée qu’elle nous communique, mais sans jamais abandonner la simplicité. A l’appui de son faire, elle nous montre un morceau de bois que la mer a roulé en fuseau, et auquel les eaux ont tracé d’étonnantes courbures, c’est comme une miraculeuse abstraction.
Au moment où l’on revient à l’art figuratif, souvent de façon trop sommaire, Hai-ja nous amène dans le pays de la suggestion. Partie de la nature, de l’observation des éléments, elle en fait une transposition synthétique, laquelle, sans être directement représentative, n’en est pas moins l’interprétation sublimée et transcendante de l’élémentaire. Dans ses peintures, je retrouve la terre, l’air et l’eau. Quant au feu, au feu sacré, il est en elle. . »
Pierre Courthion
Chant de Lumière 1981, 100x100cm
1981
Elle commence à donner des cours de calligraphie aux membres de l’école du masque.
1982
Avril. Participation à l’exposition « Les artistes coréens à l’étranger » au musée d’Art moderne de Séoul qui fait l’acquisition de deux tableaux pour sa collection.
Septembre. Exposition personnelle Galerie Hyundai, Séoul.
1983
Participe à plusieurs expositions de l’atelier 17 de Hayter en Europe et au Japon où elle étudie diverses techniques de gravure jusqu’en 1987.
1984
Mars. Exposition personnelle à Osnabruck, Allemagne
Mai-juin. Exposition personnelle à Ingelheim, Allemagne
Juillet-septembre. Participe à l’exposition de l’atelier 17 de Hayter en Suède
Août. Participe à l’exposition « Image éternelle » au musée d’Art moderne de Séoul.
Décembre. Exposition personnelle Galerie Elva, Stockholm, Suède.
1986
L’édition HanMaDang publie Ma-um-ui Sori (Chant du Coeur), un recueil d’écrits de Bang Hai Ja depuis 1968.
Septembre. Exposition personnelle, Galerie Bridgestone à Toronto, Canada.
Rencontre Maurice Benhamou, poète et critique d’art.
1987
Début de la série « Cosmos » et utilisation du papier coréen comme support principal.
Dance des étoiles, 1987, 162x141cm
Entretien avec Olivier Germain-Thomas, Agora sur France-Culture
« O. G-T - Le vide est un concept qu’on a du mal à cerner en Occident. On a parfois tendance à le confondre avec le néant, alors que ça n’a rien à voir. C’est une sorte de disponibilité absolue, au moment donné où s’efface le moi, à la présence la plus forte du monde. Est-ce que vous devez vous mettre dans une sorte d’état de vide pour arriver à l’exprimer dans la peinture ?
B. H-J _ . J’essaye toujours d’être dans cet état de vide, dans une sorte de réceptivité atteinte par le méditation ou bien par le silence intérieur. La présence de ce vide au centre du tableau donne la vie aux formes qui l’entourent. C’est comme une naissance de la vie ou comme une transformation de la matière en quelque chose de spirituel. »
Mai-juin.. Triennal Franche-Comté, Besançon, France
1988
Mars. Exposition personnelle « Matières et lumière »
Au Centre culturel coréen à Paris.
Avril. Exposition personnelle Galerie Hyundai, Séoul.
Avril-mai. Exposition « Peintres contemporains coréens », Séoul.
Juin. Exposition Grand Prix International, Monte-Carlo, Monaco.
Elle a reçu le Prix de l’Art Sacré.
Août-octobre. Exposition de l’art contemporain de Corée, organisée à l’occasion des Jeux Olympiques de Séoul au musée national d’Art contemporain.
1989
Utilisation de la technique du papier mâché.
Elle réalise Par le coprs de la terre.
Avril. Exposition personnelle, Galerie C.N. Voutat, Genève, Suisse.
Juin. Exposition Grand Prix International, Monte-Carlo, Monaco.
1990
Début de la série Microcosme.
Mai. Salon de Mai, Grand Palais, Paris
Voyage en Inde et au Népal.
Novembre. Exposition personnelle, Galerie Hyundai, Séoul
Sans titre, 1991, 80x80cm
1991
Avril. Exposition rétrospective, Espace Miró, Maison de l’Unesco, Paris
« Quand elle peint, elle essaie de mettre dans l’espace beaucoup d’amour, beaucoup de silence pour que tous ces éléments naissent à une vie, à un espace vrai où l’on respire réellement. Le vide qui est l’espace non peint, ou le silence, ou bien la transparence, tient une place importante dans sa peinture. Sans vides, l’espace ne vibrerait pas. Il est certain que Bang Hai Ja a en elle la capacité d’approcher la Voie et de s’en nourrir. C’est pour cela que cette nouvelle exposition est à visiter, non pas comme une simple exposition, mais comme un cheminement intérieur auquel nous convie l’artiste.
A nous de comprendre son message, à nous de bien vouloir partager ses visions, et ainsi d’accéder à un monde dans lequel la Lumière, le Silence et le Vide sont autant d’éléments de vie à pratiquer. »
Patrice de la Perrière, Arts Actualités nº 15
Avril-mai. Participation à l’exposition Gravure contemporain Française au musée Idichi, Japon
Mai-juillet. articipation à l’exposition inaugurale du musée d’Art contemporain Son-Jé à Gyeongju qui fait l’acquisition d’un diptyque.
Été. Voyage en Chine (stage de Qi-gong)
Bang Hai Ja, « Artistes contemporains coréens », monographie publié par Misoul Gongron, Séoul.
Installation dans son nouvel atelier, rue de l’Abbé-Carton, Paris 14e.
Décembre. Exposition « Peintres contemporains coréens de Paris», ChosunIlbo, Séoul.
1992
Mai. Exposition « Peintres contemporains coréens », Galerie KwonOk, Séoul.
Juillet-août. Exposition personnelle, Galerie La Tour des Cardinaux, à l’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), France.
« Dans la peinture traditionnelle, les éléments calligraphiques existent à côté du paysage dont ils donnent un équivalent poétique. La discontinuité entre les deux espaces spécifiques crée le sentiment du vide. Chez BANG Hai Ja, peintre mais aussi maître calligraphe, la calligraphie s’intègre de façon organique à la composition que le vide ronge alors en quelque sorte de l’intérieur. Mais cette calligraphie est, elle aussi, repensée. Repensée plastiquement. C’est à dire que la forme en épuise le sens. Il n’en est retenu que l’essentiel : l’accord de l’encre et du papier, le diversité infinie des formes à la fois souples et anguleuses, la volonté d’opposer la structure au chaos, de superposer à l’énigme du monde celle de l’esprit. » Maurice Benhamou
Octobre. Exposition personnelle, Galerie Lowe,
New York, États-Unis.
1993
Avril. Exposition personnelle au Théâtre de Privas (Ardèche), France
Mai. Exposition personnelle au Centre culturel de Loriol (Drôme), France
Octobre-novembre. Exposition personnelle à la Galerie Flak, Paris.
Novembre. Exposition internationale de l’art contemporain avec la Galerie Flak de Paris, Hong-Kong.
Novembre. « Artistes dans la collection de la Fondation Whanki », Musée Whanki, Séoul
1994
Début de la série Souffle de vie
Souffle de vie, 1994, 65x92cm
Avril. Expositions personnelles, Galerie Hyundai et Galerie Bhak Young-duck à Séoul.
« L’attrait de Bang Hai Ja pour le concret est si fort qu’elle va jusqu’à associer des éléments naturels à ses oeuvres. Depuis qu’elle a été séduite par la terre de Roussillon, elle en rapporte de ce chaos provençal et en fait une peinture qui donne une peau terrestre à ses toiles. Parce qu’il dépasse notre entendement, l’infini du cosmos suscite souvent l’effroi. Tout l’art de Bang Hai Ja est de nous permettre d’entrer en complicité avec l’univers, tout en préservant son énigme. Oui, l’homme n’est rien face aux galaxies, aux soleils qui explosent, mais s’il pénètre dans le flux de la matière, il peut communier avec elle et, sans appropriation, dépasser l’angoisse qui a dominé notre siècle. Il est remarquable de constater que par sa «naïve» perception vibrations de l’univers, Bang Hai Ja rejoint les visions des astrophysiciens depuis l’une des plus grandes découvertes de tous les temps : la physique quantique. » Olivier Germain-Thomas
Septembre. Exposition personnelle, Centre d’Art Morency à Montréal, Québec, Canada
Exposition et concerts avec la participation du Quatuor à cordes Morency. "Entretien avec Bang Hai Ja" par Claude Deschênes, télévision de Radio-Canada, Montréal
Participe à l’exposition 3 peintres coréens « Peinture abstraite lyrique », Galerie New Hyundai, Séoul.
Participe à l’exposition « Lumière et couleur dans l’art coréen », musée Hoam, Séoul.
1995
Avril. Voyage en Grèce
Mai. MANIF SEOUL’95, Seoul Art Center, Séoul
Exposition « Signe et Mouvement »,
Galerie Flak, Paris.
Juin. « Autoportraits coréens » au musée Séoul.
Juillet. Entretien avec Olivier Germain-Thomas, Agora sur France-Culture.
Exposition « Artistes contemporaines coréennes » au musée d’art contemporain de Séoul.
Novembre. Exposition personnelle à la Galerie Bagnorea, Annecy, France.
Décembre. Exposition « 50 artistes contemporains coréens » à la maison de l’Unesco, Paris.
1996
Début de l’utilisation d’ocres de Roussillon.
Mars-avril. Exposition personnelle au Centre culturel coréen, Paris. (Catalogue par MUSIConsultant HB à Montréal. Texte d’André Sauge)
Octobre-novembre. Exposition personnelle, Galerie Enrico Navarra à New York.
« Ce n'est pas une peinture psychologique, soucieuse d'introspection, d'étude de soi-même, une peinture ou (comme on dit) s'exprimerait le moi de l'artiste.
Ni formaliste, ni expressionniste, ni introspective, la peinture de BANG HAI JA est d'abord regard sur le cosmos: regard qui admire l'univers et qui nous aide à en admirer les multiples beautés….
Certaines lumières (parmi celles que peint BANG HAIJA) viennent de derrière, naissent au fond des matières et en émanent. Pour cette artiste, chaque matière possède en elle sa lumière qui est sa vie: la vie de la matière. » Gilbert Lascault
Exposition « Trois peintres coréens de Paris » à la Fondation 63 pour l’art contemporain à Séoul.
Danse de lumière, 1996, 163x130cm
1997
Utilisation d’un nouveau matériau de support, le géotextile.
Mai-juin. Exposition personnelle au théâtre de Montrouge. Avec la participation de Lee AiJoo, danse traditionnelle coréenne et récital de Gayageum de Yoon Sohee.
Participe à l’exposition « Hommage à Bernard Anthonioz » au Centre culturel coréen, Paris.
Octobre. Exposition personnelle à la Galerie Hyundai, Séoul, à l’occasion de la parution de sa monographie BANG HAI JA par Gilbert Lascault aux Editions Cercle d’art, Paris.
« La peinture de Bang Hai Ja ne cesse de nous offrir de nouvelles vues de l’univers. Elle est d’abord un regard sur le cosmos : regard qui admire l’univers et qui nous aide à en admirer les multiples beautés. […] Dans leur immobilité active, dans leur attention sans faille, les peintres (et les poètes) sont, sans doute, des veilleurs « postés », pour être les témoins de la beauté du cosmos, de son harmonie, de sa diversité. Bang Hai Ja est quelqu’un qui veille. »
Gilbert Lascault.
« Négligeant les preoccupations de la mode, Bang Hai Ja, avec son air modeste et son allure furtive, a été appelée par la plus haute ambition : transcrire les vibrations du cosmos. Quel contraste entre la douceur de sa voix et cette mission prodigieuse ! Mission à hauts risques, alors qu’il faut lui rendre son mystère propre. Pour cela, accepter d’être dans l’acte créateur, un lieu de passage de forces qui nous dépassent. Alors apparaît la présence du sacré qui, sans jamais écraser l’homme, transcende de sa volonté et son moi psychologique. Aptitude innée ou travaillée, peu importe. L’essentiel reste d’être dans un état de disponibilité…
Jusqu’à ce siècle, la peinture occidentale avait exprimé le sacré par des figures mythologiques ou religieuses. Une autre aventure s’ouvre : l’expression de ce même sacré sans le support d’un récit. Travail de funambule dans lequel Bang Hai Ja avance avec le courage inconscient des enfants.
Dans ses toiles les plus récentes, elle pousse l’audace jusqu’à laisser toute forme s’estomper. Ne reste plus qu’une surface de couleur-lumière sans contours, un infini à portée de la main. »
- Olivier Germain-Thomas, Une icône dans votre icône, préface, l’exposition personnelle à la Galerie Hyundai, Séoul
23 octobre – 5 novembre 1997
La chaîne d’éducation EBS-TV présente l’art et la vie de Bang Hai Ja dans son programme de « Insaeng Note (Cahier de la vie)», Séoul.
1998
Février. Exposition personnelle au Centre culturel coréen de Paris, avec la signature du livre Bang Hai Ja par Gilbert Lascault.
« Les souffles, le coeur, les couleurs de la peinture de Bang Hai Ja », Gilbert Lascault,
Culture Coréenne, n° 50, 1998, Paris.
Monographie BANG HAI JA par Gilbert Lascault, Editions Cercle d’art, Paris
START (Galerie La Tour des Cardinaux), Strasbourg, France.
Mars. « Les artistes coréens », Espace Château Neuf, Tours, France.
Juillet-août. Exposition personnelle à la Galerie la Tour des Cardinaux, l’Isle-sur-la-Sorgue, France.
Octobre. Début des cours de calligraphie au Centre culturel coréen de Paris qui dureront jusqu’à présent.
Novembre. Exposition personnelle à la Galerie Hana, Krönenberg, Allemagne.
Décembre. Début des cours mensuels de calligraphie à l’association « La Fontaine » de Valence qui dureront un an.
1999
Mars. Exposition personnelle à la Galerie Jean Chevolleau, Pouzauges, France.
Rencontre avec l’écrivain Charles Juliet. Depuis, ils ont collaboré pour la publication de plusieurs ouvrages en coréen et en français, illustrés de lavis de l’artiste.
Conférence et démonstration de calligraphie au Centre culturel de Perreux, France.
Mai. « Résonance — 12 artistes coréens », OCDE-Corée, Paris (cat. avec texte de Kim Airyung).
Juin. Art Basel 30 (Galerie Hyundai), Bâle, Suisse.
« Équilibre », Galerie C. N. Voutat, Genève, Suisse (jusqu’en juillet).
Juillet : Pendant son séjour à l'Ile-sur-la-Sorgue, chez Marie-Paule et Alain Barbut qui exposaient ses oeuvres dans leur galerie "la Tour des Cardinaux", l'artiste rencontre l'écrivain Charles Juliet. Depuis, ils ont collaboré pour la publication de plusieurs ouvrages en coréen et en français, souvent illustrés avec lavis de l’artiste. Charles Juliet, l'auteur de nombreux textes sur les artistes (Cézanne, Giacometti, Bram van Velde...) commence à écrire sur le travail de Bang Hai Ja.
Chant de lumière, 1999, 192x192cm
Septembre. FIAC (Galerie Hyundai), Parc des Expositions, Paris.
Exposition personnelle à la Chapelle historique du Bon Pasteur, Montréal, Canada
Festival des artistes femmes’99, Centre des arts, Séoul.
Octobre. « Le dialogue avec la nature », Musée Pierre Noël, Saint-Dié-des-Vosges, France.
« Corée, pays du matin calme », Musée des arts asiatiques, Nice, France, jusqu’en mars 2000.
Décembre. Voyage dans le Sahara marocain.
« Art contemporain coréen », Centre d’art Jacob Jordaens, Anvers, Belgique.
2000
Janvier. Salon du dessin et de la peinture à l’eau, exposition spéciale « Calligraphie », Espace Eiffel Branly, Paris.
Mars. Exposition personnelle au Centre culturel Marcel Rivière, La Ferrière, France.
Voyage dans le Sahara tunisien.
Avril. Voyage à Gyeongju, ancienne capitale du Royaume de Shilla (57 av. J.-C. ~ 935) en Corée, avec photographe Antoine Stéphani. L’artiste entreprend le projet de la publication d’un ouvrage consacré aux sanctuaires bouddhiques de la Montagne Sud de Gyeongju et au travail de l’historien d’art Yun Gyeong-Ryeol.
Juin. Art Basel 31 (Galerie Hyundai), Bâle, Suisse.
Première rencontre avec Alain Blanc, poète et éditeur des éditions Voix d’encre.
Juillet. Le Musée Young Eun de Kwangju près de Séoul, invite Bang Hai Ja dans la résidence
d’artiste Kyoung-An. Elle commence à y travailler pendant ses séjours frequents en Corée.
Octobre. « L’origine de l’art moderne en Corée », Musée national d’art contemporain, Gwacheon (cat. avec texte d’Oh Kwang-su). Deux oeuvres présentées dans l’exposition ont été acquises par le Musée : « Au coeur de la terre » (1961), « Sans titre » (1965)
2001
Février-mars. Exposition personnelle à la Galerie Kunty Moureau, Namur-Eghezée, Belgique (cat. avec texte de Michael F. Gibson), Éditions Cercle d’art, Paris.
« S’agissant d’un art venu d’Extrême-Orient, on sera presque inévitablement, mais très justement porté à parler de spiritualité. Bang Hai Ja elle-même n’évoque-t-elle pas les « soufflés de l’univers » pour désigner ce qu’elle s’efforce de capter dans sa peinture. Or, en Occident aussi, cette métaphore du vent ou du souffle est inhérente à la notion de l’esprit. Ses oeuvres se montrent d’emblée d’une extrême finesse et discrétion. Rayonnantes. Fragiles.
Subtiles. Étonnamment subtiles et patientes dans leur manière de solliciter notre perception.
La technique singulièrement raffinée de Bang Hai Ja qui porte ses fruits. Car il ne s’agit pas seulement d’une image déposée sur une surface au moyen d’un pinceau […] mais d’un travail matériel, pourrait-on dire, poursuivi en profondeur, dans l’épaisseur du support. »
Michael F. Gibson, « La porte lumineuse, les peintures de Bang Hai Ja ».
Naissance de lumière, 2001, 25x20cm
« On y retrouve aussi une certaine correspondance entre le vide et le plein, entre le matériel et le spirituel, entre l’ombre et la lumière. Bang Hai Ja excelle dans cette recherche quasi mystique de l’âme du monde, de cet axe immatériel qui nous permet d’aller plus avant dans notre quête. »
Patrice de la Perrière, « Bang Hai Ja », L’Univers des arts, n° 57, février 2001.
Juillet-août. « Chant de la machine », Galerie C.N. Voutat, Genève, Suisse. L’artiste présente une sculpture « L’aile ».
Septembre. « Vers la nouvelle lumière et la vie », Musée Young Eun, Kwangju, Corée.
Pour la première fois, l’artiste présente des toiles en cylindre.
Octobre. Parution du livre : Au chant des transparences, poèmes de Roselyne Sibille, lavis
de Bang Hai Ja, éd. Voix d’encre, 2001, Montélimar, France.
Souffle de la vie, 2001, 71x71cm
Parution du livre : Silence du coeur (Maumui tchimmook), recueil d’essais de Bang Hai Ja,
éd. Yeobaek Media, 2001, Séoul.
« La peinture de Bang Hai Ja est à la fois cosmique et insondable. Quand on la voit si frêle, on s’étonne de la dimension et de la profondeur de sa peinture.
Je possède un petit tableau d’elle, dominé par les verts et les bruns clairs. Chaque fois que je regarde cette toile, j’ai l’impression d’un ciel matinal, juste avant le lever du soleil. »
Park Kyung-Ri, pour « Le silence du coeur »
2002
Mars. Exposition personnelle au siège de Johnson & Johnson, Issy-les-Moulineaux, France, jusqu’en mai.
Émission sur l’exposition et l’atelier de Bang Hai Ja, produite par Geneviève Moll, France 2.
Parution du livre Une joie secrète, poèmes de Charles Juliet, lavis de Bang Hai Ja, éd. Voix d’encre, 2002, Montélimar, France.
Mai. « Souffle de l’Orient - Bang Hai Ja, Kim Ki Chul, Yang Juhae » Musée Young Eun, Kwangju, Corée. Pour l’inauguration, Park Dong-Wook, compositeur et percussionniste, a créé « Son de la Terre » en hommage à l’art de Bang Hai Ja.
Juillet. Stage de calligraphie et de Qi-gong, Les Courmettes, Tourettes-sur-Loup, France.
Septembre-octobre. « Attraper les neuf couleurs », Musée Young Eun, Kwangju, Corée.
« Peintres et poètes, artistes des Éditions Voix d’encre », Médiathèque, Montélimar, France.
Octobre. « L’artiste coréen du XXIe siècle : Bang Hai Ja », musée Sungkok, Séoul (cat. texte de Shin Jung-a. Entretiens par Charles Juliet, éd. Misoulsarang, Séoul).
L’exposition a été accompagnée par les conférences de Charles Juliet et de Kim Byung-Ki qu’elle reconnaît comme l’un de ses maîtres.
« Son oeuvre aux couleurs si douces, si délicates, nous met en contact avec le meilleur de nousmême, et aussi avec cet inexprimable que l’on rencontre quand on s’approche du mystère de la vie.
Sa recherche de l’intemporel, de l’impérissable l’a conduite à vivre ces états de surconscience qui l’ont portée à la pointe d’elle-même et lui ont permis de fixer sur ses toiles ce qu’on pourrait nommer l’infiniment subtil une synthèse de tout ce qu’elle a vécu, de ce qu’elle vit, de ce vers quoi elle tend.
Son oeuvre de grand silence nous laisse deviner une ascèse, le long chemin parcouru en direction de la simplicité et de cette lumière qui advient à ceux qui se sont pleinement accomplis. »
« La dimension spirituelle dans les oeuvres de Bang Hai Ja», Chales Juliet, conférence au musée Sungkok.
Dès son adolescence, en partie sous l'influence du bouddhisme, Hai Ja s'est orientée dans cette voie de la recherche intérieure. Et cette recherche, cette aspiration à vivre mieux, à vivre plus, l'a accompagnée tout au long de son parcours. Son oeuvre s'est donc nourrie de ce travail qu'elle a effectué en elle-même pour se connaître, pour développer ses potentialités, pour conquérir aussi cette liberté intérieur dont tout être a besoin.
Conformément à ce qu'elle avait à traduire, Hai Ja use de couleurs discrètes, estompées, et ses toiles donnent une impression d'ordre, de paix, de sérénité contemplative. Plutôt que d'attire notre attention sur les nuisances et les désordres de notre époque, elle préfère nous entretenir de sa quête de la lumière, de ce qui échappe au temps, de cet émerveillement que lui inspirent la nature et la vie. Ainsi par le truchement de son oeuvre, rayonne-t-elle vers nous des énergies positives.
- Charles Juliet, extrait de préface à "Entretien de Bang Hai Ja et Charles Juliet"
Parmi les oeuvres exposées, « Lumière de la vie » (2001) et « Lumières de l’univers » (2002), ont été acquises par le Musée national d’art contemporain. À l’occasion de cette exposition, la chaîne publique KBS-TV a consacré son émission « Munye madang » à l’art de Bang Hai Ja.
Voyage avec Charles Juliet et son épouse en Corée. Rencontre de l’écrivain français avec Park Kyung-Ri, auteur du roman La Terre, et de Kim Chi-Ha, poète. Naissance d’un projet de traduction en français de poèmes de Kim Chi-Ha.
Octobre. Parution du livre La montagne de dix mille Bouddhas par Yun Gyeong-Ryeol, photographies d’Antoine Stéphani, Préface de Kang Woo-Bang, textes de Lee Ufan, essai et poèmes de Bang Hai Ja, Éditions Cercle d’art, Paris.
Parution du livre Le regard lumineux d’un enfant (Aguiui maum), Bang Hai Ja, Yeobaek Media, 2002, Séoul.
« Les racines de l’art », Julie Montagard, L’Express, 17 octobre 2002, Paris.
Novembre.
« Lumière intérieure, message de l’espoir », Kim Mi-Jin, éd. Misoulsarang, Séoul.
« L’aura divine et la lumière du commencement », Bae Myung-Ji, Wolganmisoul, nov. 2002, Séoul.
« Dans la peinture de Bang Hai Ja, on rencontre la poésie, la musique et la résonance de l’âme qui dépasse la matérialité, mais également une réponse à la question : “Qu’est-ce donc la spiritualité dans l’art ?” Car la lumière douce et l’énergie pure que diffusent sa peinture nous mènent à un monde de méditation et de contemplation. Nous retrouvons ainsi la lumière intérieure longtemps oubliée. »
Bae Myung-Ji.
2003
Mai. Exposition personnelle à la Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière, Paris, organisée par la Galerie Guillaume. Sous la coupole, l’artiste présente « L’oeil de lumière » (5 x 2 m) et suspend ses peintures en cylindre. (catalogue : Souffle de lumière, texte de Pierre Cabanne, éditions Yeobaek communications, Séoul)
« Son apparence est de fragilité, elle parle peu, sourit, commente avec lenteur et précision son travail qui est affaire d’inspiration, de méditation et de ferveur. Elle ne montre aucune vanité d’être l’une des grandes artistes coréennes qui a accédé à la notoriété internationale. Elle se nomme Bang Hai Ja. …
Elle vit à Paris dans un foyer d’étudiantes où elle montre ses tableaux que remarque, grâce à un ami, le critique Pierre Courthion ; il s’enthousiasme pour ce langage nouveau venu de loin, et préface sa première exposition, en 1967, galerie Florence Houston-Brown.(…) La force de l’esprit, celui que le bouddhisme inspira à Bang Hai Ja …. Ces œuvres disent le ciel, l’eau, l’air, la terre, les saisons, en épousent les sortilèges. Il y a une étrange symbiose entre Bang Hai Ja et la cosmogonie dont elle est la transmission. Elle n’est frêle qu’en apparence, sa force réside dans ce qui vient du cœur. Le sien est le cœur du monde. “Peindre avec l’œil du cœur” dit-elle. (…) Bang Hai Ja qui, jamais, n’oubliera ses origines, ses sources, ni sa foi, que la poésie de son enfance guidera toute sa vie, ignore l’angoisse taraudante de la création qui, chez elle, est un acte naturel. Comme un rosier fait des roses, ou les bourgeons le printemps. Elle n’engage pas la peinture dans les mots – il y a la poésie pour ça – ne recours à aucune influence sinon celle de l’amour qu’elle porte en elle, du silence, de la paix. Pour elle la peinture est désir et célébration. (…) Bang Hai Ja a appliqué ses mélanges à du textile non tissé où les couleurs s’absorbent et se répondent. “Je voulais qu’à travers ces pigments naturels la matière devienne lumière…” dit-elle ; mais sous ses doigts sorciers tout devient lumière, et celui qui regarde ces œuvres reçoit comme celle qui les crée, une énergie. “Un sourire intérieur”. »
Pierre Cabanne, " L’éternel instant présent "
Olivier Germain-Thomas invite l’artiste dans son émission «For Intérieur », diffusée par France Culture, le 18 mai, à l’occasion de cette exposition.
« OGT. – Vous étiez dans une sorte de point de convergence entre vos états intérieurs d’ordre
spirituel et votre admiration, votre louange à l’égard du cosmos. C’est parce qu’il y avait cette harmonie entre ciel et terre que le geste venait naturellement. Nous allons voir comment, quelles techniques vous avez adoptées. Tout cela s’est fait progressivement…
BHJ. – J’ai beaucoup étudié diverses techniques. C’était pour moi une discipline, un chemin important. […] Je voyais les matières, les couleurs agir sur le support lui-même, travailler, s’absorber, transparaître. […] Un jour, j’étais en Provence dans une de ces carrières de Roussillon, ces couleurs magnifiques allant du gris jusqu’à l’orange, j’étais émerveillée. Je sentais une sorte d’énergie des couleurs. Cela m’a vraiment marqué. La lumière était ma recherche, et à ce moment-là l’énergie s’est intensifiée. Cette énergie m’a pénétrée… J’ai ramassé un peu d’ocre et je l’ai mélangé avec d’autres
pigments naturels. J’ai essayé sur du textile non-tissé, du géotextile, que l’on peut peindre au recto et au verso. Les couleurs sont absorbées, elles ressortent de l’autre côté, elles se marient et cela crée une sorte de peinture naturelle. Je voudrais qu’à travers ces pigments, la matière devienne lumière, qu’elle puisse donner à celui qui regarde une énergie, un sourire intérieur. »
Mai. Exposition de lavis et calligraphies, Cloître des Dames Blanches, La Rochelle.
Juin. Exposition personnelle « VisionSonores » au Festival d’art Orford, Québec, Canada (jusqu’à fin août), sur l’invitation d’Agnès Grossmann – directrice artistique du Festival et chef d’orchestre.
Juin-Juillet. Exposition de lavis et calligraphies, Galerie de l’Orangerie, Neuchâtel, Suisse.
Août. France 2 présente La montagne des dix mille bouddhas, ouvrage initié par Bang Hai Ja dans l’émission « Voix bouddhique », diffusée le 24 août.
« Le voyage spatial », musée Young Eun, Kwangju, Corée, (jusqu’en octobre).
Septembre-octobre. « 100 ans de l’histoire des artistes coréens en France », Galerie Gana-Beaubourg, Paris.
Novembre. Parution du livre Les mille monts de la lune, poèmes des moines coréens, présenté par Charles Juliet, peintures et calligraphies de Bang Hai Ja. Texte de l’artiste sur la calligraphie coréenne, « Les Carnets du calligraphe », éd. Albin Michel, 2003, Paris.
2004
Janvier. Salon Comparaison, Paris.
Mars. « Un brasier de mots et d’images », exposition des écrivains et des peintres de l’édition Voix d’encre, Médiathèque de Saint-Ouen.
« Les artistes en résidence », musée Young Eun, Kwangju, Corée (jusqu’en mai, cat. texte de Kim Mi Jin). Installation de « Lumière de la paix », ensemble de sept toiles en cylindre, et de « L’oeil de lumière » (6 x 1 m).
« Au coeur de l’oeuvre de Bang Hai Ja, il y a la lumière, présence immatérielle proposée comme une image spirituelle. Un autre axe de son travail est la nature et son énergie vitale : constellations dans le ciel nocturne, soleil resplendissant, nuage qui flotte, montagne et champs se déployant à l’infini. Tout cela est suggéré par les formes abstraites, les touches impromptues, les diffusions fortuites. »
Entretien de Yun Nan Jie avec Bang Hai Ja.
Lumière de la Paix, Musée Youngeun 2004
Avril : “Art contemporain”, Mairie de 8e arrondissement, Paris.
Mai. Exposition personnelle à la Galerie Guillaume, Paris.
« Le sourire de la lumière » Patrice de la Perrière, Univers des arts, mai 2004, Paris.
Juin. « Les artistes contemporains » à la mairie de Romainville. Exposition organisée par l’Edition Passage d’encre.
Juillet. « Paix 2004 — 100 artistes internationaux », Musée national d’art contemporain, Gwacheon, Corée, jusqu’en octobre.
Septembre. Parution du livre Fleur de l’infini, poèmes de Moun Young-Houn, illustrés
par Bang Hai Ja, éd. Yeobaek Media, 2004, Séoul.
Octobre. Art Paris, exposition personnelle présentée par la Galerie Guillaume, Carrousel
du Louvre, Paris.
2005
Janvier. « 12 artistes du XXIe siècle », Galerie Guillaume, Paris.
« Aspect de l’art contemporain coréen – collection du Musée national d’art contemporain », Musée de la province de Jeonbuk, Wanju, Corée, jusqu’en février.
Mars. « Les hommes du Sud et les femmes du Nord », Gana Forum Space, Séoul.
« Les artistes en résidence », musée Young Eun, Kwangju, Corée, jusqu’en mai.
Avril. « Art contemporain », Mairie du 8e arrondissement, Paris.
"Le soutra écrit avec de la lumière – retours à l’univers", Kang Sin-Jae, Hyundaiboulgyo, avril 2005, Séoul.
Mai-juin. « Artistes dans la collection de la Fondation Whanki », Musée Whanki, Séoul
(cat. texte de Park Mi Jung).
Août-septembre. Exposition personnelle « Souffle de lumière » à la Galerie Hyundai, Séoul (cat. textes de Pierre Cabanne, Oh Kwang-su et Kim Chi-Ha ainsi que poèmes de Bang Hai Ja et de Charles Juliet, éd. Yeobaek Media, 2005, Séoul).
L’émission « Exposition en question » de KBS-TV présente l’art de Bang Hai Ja par Park Young-Taek, critique d’art.
Souffle de lumière 2005 100x100cm
« La lumière filtrait à travers l’obscurité. Elle était sûrement un produit de cette dernière. Ni une phosphorescence bleue, ni une lueur de sorcellerie, c’était une lumière sacrée qui nous éblouissait doucement, sinon une ombre blanche à reflets lointains, comme une révélation entourée de nuit. La lumière mesurée par l’ombre, celle qui se trouve cachée dans la terre, c’est ce que l’on appellerait Suprême sagesse de l’univers. Cette peinture qui caractérise l’âme de Bang Hai Ja ne serait pas sans rapport avec la technique, dite « peindre le revers », technique typique de la peinture bouddhique que l’on pratique depuis la dynastie Koryo (918-1392). L’émotion pleine de contradictions que nous offre l’ombre blanche du cosmos, brillante et sombre, la confusion antérieure à une stylisation, semblent constituer un processus de création à multiple sens implicite, comme un message primordial. Et une mélodie qui se propage à travers cette obscurité blanche serait le message secondaire de Bang Hai Ja.
Je me rappelle un personnage excentrique du XIXe siècle, nommé Yonsan, qui vivait dans la province de Choungchung. Il disait : « L’ombre change le noyau du cosmos. » Au moment où je restais plongé dans l’idée que la souffrance de nous tous, l’ombre de toutes nos vies, et l’ombre du coeur de Bang Hai Ja sont en train de changer le monde, j’ai été soudain surpris. Car j’ai aperçu que les espaces du tableau ne cessent de se plier à l’horizontal dans un frémissement, tandis qu’ils « se déploient » à l’infini, dans une vibration verticale. C’est justement l’ombre de Bang Hai Ja qui a rendu possible ce commencement du monde et cet épanouissement complet. La longue souffrance qu’elle a subie, la longue réflexion sur l’essentiel qu’elle a faite en France, ne sont-elles pas liées à la gestation de cette ombre blanche, source du chaos et du commencement du monde ? Est-ce vraiment cela…? Ce que j’y ai vu, c’était le commencement du monde. » Kim Chi-Ha
Œil de Lumière 2003, 205x335 cm
Quand elle n’est pas là, d’autres viennent se promener dans le pays de ses tableaux, découvrent qu’ils s’y plaisent, emportent dans leurs regards et leur esprit sa lumière et cet impalpable scintillement de souffles colorés, ces constellations, ces germinations vibrantes qui épousent les sortilèges de l’immatériel. (…) Bang Hai Ja ne peint pas la nature mais l’espace, le signe, la tache, l’éclair, le cri qui deviennent par une sorte de magie visionnaire, éclaboussures de lumière, frissons d’astres, sismographies d’appels, de rumeurs. Les suggestions et les vibrations d’un cosmos imaginé. L’émotion se cristallise en elles, ouvre un chemin vers l’infini. La peinture de Bang Hai Ja est un jardin ébloui. (…) Quand Bang Hai Ja s’est éloignée du réel, de ses conventions, de son arbitraire, son étonnement a été grand de pouvoir dévoiler et questionner l’inconnu, l’ineffable, l’inaccessible. Sa voie se dessinait dans une préhension inaccoutumée du cosmos saisi comme mystère, surprise, extase, allégresse, ferveur. L’art de Bang Hai Ja n’est ni une aventure, ni un exploit, mais une quête. Sa peinture, d’où se dégage une intense poésie, est un organisme vivant, indépendant, qui produit de rayonnants effets lumineux. »
- Pierre Cabanne, "Souffle de lumière" (extrait)
Août. « Bang Hai Ja, un écho de lumière » Ariane Angeloglou, Zen Attitude, n° 2 juillet/août, Choisy-le-Roi, France.
L’authenticité de la Nature et l’énergie de vie qu’elle déploie ont été pour Bang Hai Ja les fondements prédominants de son inspiration d’artiste. La démarche créative associée à une nourriture spirituelle bouddhique l’a conduite, par le chemin rebelle de l’oubli de soi, à chercher la liberté. Bang Hai ja devient alors le réceptacle d’un élément naturel qu’elle a pour mission de nous transmettre : la lumière. Elle est la source qui coule dans son cœur. Lumière d’or, de la terre, du bleu de la mer, du souffle, de l’envol, du ciel…
Septembre. Exposition personnelle et conférence à l’Institut IMIGI. Séoul.
« Art contemporain coréen », Mission de la Corée aux Nations-Unies, New York
(jusqu’en septembre 2006).
Octobre. « Lumière de la vie », Jangseogak, Monastère Jeondeungsa, Kangwha-do, Corée.
"Bang Hai Ja, peintre qui chante la mystère de l’univers", Chung Eun-Mi, Haute Magazine, octobre 2005, Séoul.
"Rencontre du coeur : Bang Hai Ja, peintre de lumière", Maeumsouryun, octobre 2005, Séoul.
"Bang Hai Ja : souffle de la lumière", reportage, INEX Housing vol.7 N°3ㅡ Séoul.
Décembre. « Splendeur des années 1950-1960 à Paris », Johnson & Johnson, Issy-les-Moulineaux, France, jusqu’en mars 2006.
« 40 artistes du XXIe siècle », Galerie Guillaume, Paris, jusqu’en février 2006.
2006
Janvier. « La lumière dans le miroir du temps », Entretiens de Bang Hai Ja et de Lee Inho, Samtoh, janvier 2006, Séoul.
Mars. « Rencontre - Bang Hai Ja, Kim Tschang-Yeul, Shin Sung-Hy, Claude Viallat », Galerie Christine Park, Paris.
Parution du livre Eclosion, poèmes de Kim Chi-Ha, lavis de Bang Hai Ja, traduit par Charles Juliet et Choi Kwon-hang, éd. Voix d’encre, Montélimar, France.
Mars-avril. Réalisation de peintures murales dans le monastère Gaewha, à Kimpo, Séoul, commandés par le moine Song-gang.
Mai. Soirée de présentation de l’ouvrage Eclosion, poèmes de Kim Chi-Ha, lavis de Bang Hai Ja, en présence des auteurs et avec lectures de poèmes, Centre culturel coréen, Paris.
Mai-juin. Exposition personnelle « Souffle de lumière » à la Galerie J. Bastien Art, Bruxelles, Belgique.
Juin. « Suites coréennes : hommage à huit artistes coréennes en France », Passage de Retz, Paris (cat. textes de Geneviève Breerette, Kim Airyung, Charles Juliet et Pierre Cabanne).
« Depuis sa toute première oeuvre, Bang Hai Ja a recherché, à travers différentes techniques de peinture, à faire naître la lumière au sein de ses toiles. Sa quête de la lumière se nourrit de ses réflexions sur le mystère de la vie et de la création. Depuis une dizaine d’années, l’artiste, absorbée par l’idée d’une grande « nappe » originelle d’avant la création des formes, peint des toiles dans lesquelles de subtiles variations de nuances font naître lueurs et étincelles. Au sein de l’exposition, Bang Hai Ja nous présente plusieurs toiles cylindriques de grand format en géotextile. La toile est ainsi illuminée du vide intérieur et entraîne le regard et le spectateur dans un mouvement circulaire. Par cette mise en scène verticale « en cylindre » ou parfois horizontal « au ras du sol », Bang Hai Ja privilégie le regard oblique censé atténuer la confrontation avec le « moi-je » de l’artiste, attitude symptomatique de sa philosophie de la vie, influencée par la sagesse bouddhiste.» Kim Airyung « Chemin des antipodes ».
Entretien sur l’exposition avec « Global Korean » de la radio KBS International (30 juin).
Juin-septembre. « The Logbook », Musée Young Eun, Kwangju, Corée (cat. texte de Kim Mi-Jin).
« L’oeuvre de Bang Hai Ja révèle l’énergie purifiée au plus haut degré de l’intérieur. Sa peinture exprime à la fois la lumière de l’âme scrutée par un long travail, et la lumière réelle de l’univers. Bang Hai Ja a été durant toute sa vie à la recherche de cette lumière qui se révèle dans son oeuvre dans une expression à la fois matérielle et spirituelle. Nous y sentons les ondes, les vibrations et les souffles lies à l’être transcendant.» Kim Mi-Jin.
Juillet. Exposition personnelle et conférence, Clinique Buchinger, Uberlingen, Allemagne.
« Transmettre la lumière », entretien avec Anne de Grossouvre, Terre du Ciel n° 79 (Sources n°1, octobre/novembre 2006).
« Après une jeunesse passée à la campagne, dans une ambiance artistique et poétique, Bang Hai Ja a quitté la Corée au début des années soixante pour poursuivre sa formation aux Beaux-Arts de Paris où elle s’est installée.
À l’écart des modes et des écoles, sa peinture, dont la structuration, à l’instar de la nature, ne fait pas obstacle au déploiement de la diversité, conjugue Orient et Occident, jusqu’aux techniques employées et aux choix des matériaux.
Pour elle, une démarche artistique authentique est essentiellement recherche de soi-même, tentative de révélation d’une lumière intérieure permettant une relation vraie à l’Univers. C’est à cette source qu’elle puise –par la méditation, l’écoute et l’abandon – pour nourrir sa création et capter des choses essentielles. »
« 100 ans de l’art coréen », Musée national d’art contemporain, Gwacheon, Corée.
Août. « Souffle », Biennale internationale des artistes femmes, Incheon, Corée.
2007
Parution de la 2e monographie BANG HAI JA, Souffle de lumière aux Editions Cercle d’art, Paris.
Mars Exposition personnelle « Terre de lumière », Galerie Guillaume, Paris.
Mars. Exposition personnelle « Manifestation artistique coréenne», calligraphies et peintures, exposition organisée par La Pierre à Encre au château de Belleville (Chevry-Gif-sur-Yvette).
Juin-septembre : Exposition personnelle « Particules de lumière»,
Galerie J. Bastien Art, Bruxelles.
Septembre. L’art contemporain et spiritualité extrême-orientale, Galerie- Métanoia, Paris
Donation de 5 tableaux pour l’exposition au profit de l’AMTM (Assistance Médicale Toit du Monde qui a des actions au Tibet, au Bhoutan, au Népal).
21 septembre Vente à Drouot
Septembre-octobre. Exposition personnelle « Souffle de lumière » , Musée Whanki, Séoul (Catalogue : Park Meejung, Valère Bertrand, Charles Juliet, poèmes de Bang Hai Ja et Cho Jeongwon)
« La première vraie peinture de Bang Hai Ja montre un point, comme une poussière d’étoiles, qui transmet la lumière… , Bang Hai Ja n’utilise que des produits naturels. Pigments et liants d’origine biologique, sable du Roussillon, papier fabriqué à base de tiges de mûrier : son désir est de ne produire aucune interférence entre le tableau et ce qu’elle veut exprimer… Quand elle peint, Hai Ja n’a aucun projet, pas de dessin préparatoire, ni d’esquisse. Le plus important, pour elle, est de parvenir à faire le vide, et de laisser la matière lui tenir la main… Sa méthode, on l’a vue, est d’offrir toute liberté à la matière. Au point de prétendre ne plus être qu’un simple instrument, guidé par une autre main, qui, de temps en temps, intervient et lui montre le chemin. Ce qui ne l’empêche pas d’être active, lorsqu’elle s’imagine être l’eau, la lumière, un nuage, un sourire, le ciel, une étoile, etc. Autant d’éléments, que nous connaissons tous, mais qui, dans l’atelier, lorsqu’elle se laisse porter, lui permettent de rejoindre un ordre plus grand. Ce qu’elle nomme une « rencontre » où chaque instant est tellement précieux qu’elle ne fait plus qu’un avec le monde. » Valère Bertrand, extraits de «Poussière d’étoiles»
Compositrice de la lumière, Bang Hai Ja par Cho Jeong won
13 octobre au 18 novembre. Participation à l'exposition Icare, Musée de l'Art wallon, Liège, Belgique
15 novembre au 1 décembre. Exposition personnelle « Souffle de lumière », Galerie Bijitsu-Sekai, Tokyo, Japon
Exposition au Musée Whanki
2008
Avril. Papiers choisis, les amis de Charles Juilet, Musée Chintreuil, Pont-de-Vaux (Ain) France
Mai. Le monde de l’expression, peinture d’aujourd’hui, Musee Hangaram, Seoul
Lumière née de la lumière, 360x120cm (chaque)
Juin. 50 ans d’art abstrait en Corée, Musée d’art contemporain de Séoul.
Terre du Ciel 2008, 190x310xm
Aoüt. Fleur et Lumière, Exposition personnelle avec le poète Kim Donsik, Galerie Samtoh, Séoul, Corée
Octobre. Exposition personnelle, Couleur-Lumière-Energie, Galerie J Bastien ART, Bruxelles, Belgique
Octobre. Choisi comme ‘Grande KyunggiIn’ (personnalité), Centenaire du Lycée Kyunggi, Séoul
Novembre. Les peintres coréens d’outre-mer II - Paris, Musée Hangaram, Seoul
Couleur-Lumière-Energie, 2008
Exposition personnelle, ‘Aventure du feu, chant de la terre’, Institut de céramique Gwangjuyo, Icheon, Corée
Décembre. Grand Prix ‘Peintre coréen d’outre-mer’, Jurnée des peintres, Corée
2009
Mars. Perception Art-Science, Étoiles et lumière : Peinture intuitive et contexte cosmologique avec David Elbaz (Astrophysicien), Université Pierre et Marie Curie, Paris
Mars. Autour de Pierre Cabanne, Galerie Guillaume, Paris
Lumière du Cœur, 58.7x43.6cm 2009
Mars-mai, Chant de signe, Musée Chintreuil, Pont de Vaux, France
Mai. Exposition “Mère“, Galerie Le chemin du musée, Séoul, Corée
Mai-juin. Exposition personnelle, Galerie SHIN, Daegu, Corée.
Juillet. Exposition, Galerie 123, Séoul, Corée
Octobre. Seratonin II, Musée d’art contemporain de Séoul
Novembre. Exposition “5 artistes 5 couleurs“, Musée mémorial Chang Ucchin, Ville de Yong-In, Corée
Octobre-décembre. Exposition personnelle, L’art poétique des couleurs – Lumière du cœur, Musée Young-Eun, Kwangju, Kyunggido, Corée
Lancement de monographie "Lumière du Cœur, Le monde artistique de Bang Hai Ja", par Yun Nanjie, Éditions Poulip, Séoul, Corée 2009.
Lumière du Cœur, 58.7x43.6cm 2009
Décembre-janvier. Exposition personnelle, Musée Gyeomjae Jeongseon, Séoul, Corée
2010
Janvier. Exposition 40e Anniversaire de la Galerie Hyundai, Séoul, Corée
Février-mars. Exposition 6 Artistes Coréens – les femmes au pays du matin calme, Galerie Lipao-Huang, Paris
Avril. Exposition personnelle, Chant de Lumière, Galerie J Bastien ART, Bruxelles, Belgique
Avril-octobre. Exposition d’ouverture de la Villa Empain, “Les Itinéraires de l'élégance entre l’Orient et l’Occident“, Fondation Boghossian, Bruxelles, Belgique
Rencontre Ciel - Terre 2009
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