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¹æÇýÀÚ l ºû¿¡¼­ ºûÀ¸·Î l 180x118cm l 2008    









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La peinture de BANG HAI JA ne cesse de nous offrir de nouvelles vues de l'univers. Ce n'est pas une peinture qui s'occuperait seulement des problèmes de la peinture se regardant elle-même. Ce n'est pas une peinture psychologique, soucieuse d'introspection, d'étude de soi-même, une peinture ou (comme on dit) s'exprimerait le moi de l'artiste.

Ni formaliste, ni expressionniste, ni introspective, la peinture de BANG HAIJA est d'abord regard sur le cosmos: regard qui admire l'univers et qui nous aide à en admirer les multiples beautés.

Pour BANG HAIJA, il y a diverses formes de lumières. Il y a pour elle des lumières hétérogènes, définies par leur source, dans leur différence.



L'artiste rencontre, selon BANG HAIJA, cette pluralité des lumières, qui serait la condition de possibilité d'une connaissance du monde: «Toutes ces lumières s'ouvrent lentement vers l'extérieur, vers l'intérieur, se répandent et nous font rencontrer, à travers notre regard, l'univers.

Certaines lumières (parmi celles que peint BANG HAIJA) viennent de derrière, naissent au fond des matières et en émanent. Pour cette artiste, chaque matière possède en elle sa lumière qui est sa vie: la vie de la matière. La peinture ne veut pas, ici, avoir affaire avec des matières mortes, avec des matières éteintes, ternes. Elle veut figurer des matières vives et ardentes, brillantes, flamboyantes.

Pour chaque matière (pense-t-elle), la lumière est la manière dont cette matière s'épanouit.



Parfois, chez elle, la lumière, paradoxale, rayonne des choses qui s'entourent d'une étrange aura. Parfois, tout autant paradoxale, elle monte du terrestre vers le céleste. Elle s'élève.



¤Ó Gilbert Lascault









Quand Bang Hai Ja n’est pas là, d’autres viennent se promener dans le pays de ses tableaux, découvrent qu’ils s’y plaisent, emportent dans leurs regards et leur esprit sa lumière et cet impalpable scintillement de souffles colorés, ces constellations, ces germinations vibrantes qui épousent les sortilèges de l’immatériel. …



Bang Hai Ja ne peint pas la nature mais l’espace, le signe, la tache, l’éclair, le cri qui deviennent par une sorte de magie visionnaire, éclaboussures de lumière, frissons d’astres, sismographies d’appels, de rumeurs. Les suggestions et les vibrations d’un cosmos imaginé. L’émotion se cristallise en elles, ouvre un chemin vers l’infini ….



La peinture de Bang Hai Ja est un jardin ébloui. …

Quand Bang Hai Ja s’est éloignée du réel, de ses conventions, de son arbitraire, son étonnement a été grand de pouvoir dévoiler et questionner l’inconnu, l’ineffable, l’inaccessible. Sa voie se dessinait dans une préhension inaccoutumée du cosmos saisi comme mystère, surprise, extase, allégresse, ferveur.



L’art de Bang Hai-Ja n’est ni une aventure, ni un exploit, mais une quête. Sa peinture, d’où se dégage une intense poésie, est un organisme vivant, indépendant, qui produit de rayonnants effets lumineux ….



Pierre Cabanne







The paintings of Bang Hai Ja keep offering us new views of the universe. They are not the kind of paintings concerned only with the problems of the art of painting contemplating itself.

They are not psychological paintings, prepossessed with introspection, with self-analysis - paintings in which (as they say) the artist's ego expresses itself.

Neither formalistic nor expressionist nor introspective, Bang Hai Ja's paintings are first of all a look at the cosmos†: a look that admires the universe and helps us to admire its manifold beauty.

In the eyes of Bang Hai Ja, light has various forms. Light is heterogeneous, defined by the source, in all its variety.



According to Bang Hai Ja, artists encounter this plurality of light, which seems to condition the possibility of apprehending the world :

"All these forms of light slowly open up outward and inward, spreading and, through our eyes, making us meet the universe."

At times light (as painted by Bang Hai Ja) comes from behind, springing from the source of substance, emanating from it. The artist feels that all matter carries within it the light that is its life†: life and matter. Her paintings shun dead matter, dull, extinct substance. They seek to stage live matter, sparkling, bright, ablaze.

For each material (the artist thinks), light is the means to expand.



Sometimes, with Bang Hai Ja, light paradoxically radiates from objects thus emitting an eerie halo. Sometimes, no less paradoxically, light rises from earthly to celestial spheres, high-soaring.



¤ÓGilbert Lascault







When Bang Hai Ja is not there, others come and stroll through the land of her paintings, discover that they like it there, and carry away in their eyes and in their minds her light and the impalpable gleam of pulsing colours, these constellations, these vibrant germinations that are touched by the magic of immateriality ....



Bang Hai Ja does not paint nature but space, signs, marks, streaks, cries, which become by a sort of visionary magic splashes of light, star tremors, seismograms of calls, of distant sounds. The suggestions and vibrations of an imagined cosmos. Emotion crystallizes in them, opens a pathway to infinity.



Bang Hai Ja’s painting is a shimmering garden …

When Bang Hai Ja took her distance from reality, from its conventions and arbitrariness, she was astonished to find that she had the power to lift the veil on the unknown, the ineffable, the inaccessible, to peer into it. Her path lay in the unwonted prehension of the cosmos, seen as mystery, surprise, ecstasy, joy, fervour.



The art of Bang Hai Ja is neither an adventure nor a feat, but a quest. Her painting, which vibrates with an intense poetry, is a living, independent organism which produces radiant light effects ...



¤ÓPierre Cabanne








 
 
 
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¤Ó¹æÇýÀÚ (BANG HAI JA)



1937 ÇöÀç ¼­¿ï½Ã¿¡¼­ ÆíÀÔµÈ °í¾ç±º ´Éµ¿¿¡¼­ Ãâ»ý

1950~1956 °æ±â¿©°í ÀçÇÐ, ¼­¿ï¹Ì´ë ÁøÇÐ

1961 ¼­¿ï´ëÇб³ ¹Ì¼ú´ëÇÐ Á¹¾÷ ÈÄ ÇÁ¶û½º Æĸ®¿¡ À¯ÇÐ

1963~1966 Æĸ®±¹¸³¹Ì¼úÇб³ ¸£³ë¸£¸Á ±³¼ö ¾Æ¶ß¸®¿¡ º®È­¼öÇÐ

1983~1987 Æĸ® ÇìÀÌÅÍ ¾Æ¶ß¸®¿¡ 17 ¿¡¼­ ÆÇÈ­¼öÇÐ



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1976~2005 °¶·¯¸®Çö´ë¿¡¼­ 9ȸ °³ÀÎÀü

1991 Æĸ® À¯³×½ºÄÚ ¹Ì·Îȸ°ü ÃÊ´ë °³ÀÎÀü

1997 ´º¿å ¾Ó¸®²¿ ³ª¹Ù¶ó °¶·¯¸®¿¡¼­ °³ÀÎÀü

1997 ÇÁ¶û½º ¸ù·çÁîã¼ ÁÖÃÖ ÃÊ´ë °³ÀÎÀü

2000~2006 °æ±âµµ ±¤ÁÖ ¿µÀº¹Ì¼ú°ü¿¡¼­ 6ȸÀÇ ÀÔÁÖ ÀÛ°¡Àü

2002 ¼º°î ¹Ì¼ú°ü¿¡¼­ Çö´ë¹Ì¼ú°¡ ÃÊ´ë °³ÀÎÀü

2003 Æĸ® »ì»¾¶ß¸®¿¡¸£ ¼º´ç¿¡¼­ °³ÀÎÀü

2004~2007 Æĸ® °¥¸£¸® ±Í¿è¿¡¼­ °³ÀÎÀü

2006, 2007 º§±â¿¡ ºê·ò¼¿ ¹Ù½º¶ì¿¨ °¶·¯¸®¿¡¼­ °³ÀÎÀü

2007 ¼­¿ï ȯ±â¹Ì¼ú°ü¿¡¼­ ‘ºûÀÇ ¼û°á’ ÃÊ´ë °³ÀÎÀü

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2008 ¼­¿ï ÇÑ°¡¶÷¹Ì¼ú°ü, ¿¹¼úÀÇÀü´ç °³°ü 20Áֳ⠱â³ä Çѱ¹ Çö´ë¹Ì¼úÀü ¹Ì¼úÀÇ Ç¥Á¤

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Bang Hai Ja est née en 1937, en Corée du Sud. Elle est arrivée à Paris en 1961.



1961 Licenciée de la Faculté des Beaux-Arts de l’Université nationale de Séoul

1963-1966 École des Beaux-Arts de Paris, fresque et art monumental

1983-1987 Études de gravure à l’Atelier 17, S.W. Hayter, Paris



Sélection d’expositions



1976-2005 9 expositions personnelles, Galerie Hyundai, Séoul, Corée

1991 Exposition personnelle, Espace Miro de l’Unesco, Paris

1997 Exposition personnelle, Galerie Enrico Navarra, New York

1997 Exposition personnelle, Montrouge, France

2000-2006 6 expositions collectives, Musée Young-En, Kwangju, Kyunggido, Corée

2002 Peintre du 20ème siècle en Corée, Musée Sungkok, Séoul

2003 Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière, Paris (catalogue, texte Pierre Cabanne)

2004-2007 Expositions personnelles, Galerie Guillaume, Paris

2006, 2007 Expositions personnelles, Galerie J Bastien ART, Bruxelles, Belgique

2007 Souffle de Lumière, Musée Whanki, Séoul

2007 Souffle de Lumière, Galerie BS, Tokyo (Japon)

2008 Le monde de l’expression, exposition collective, Musée Hangaram, Séoul

2008 Fleur et Lumière, Galerie Samtoh, Séoul, Corée

2008 Couleur-Lumière-Énergie, Galerie J Bastien ART, Bruxelles, Belgique





Bang Hai Ja a fait au-delà de 60 expositions personnelles et a participé à de nombreuses expositions collectives en Corée, en France, en Belgique, en Suède, en Allemagne, au Canada, au Japon et aux États-Unis.







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1922³â¿¡ ž´Ù.

1948³â ÇýÈ­Àü¹® ¹®°ú¸¦ Á¹¾÷

1950³â <±¹¸¶¸®Áý>À¸·Î µ¿¾ÆÀϺ¸ ½ÅÃá¹®¿¹¿¡, <±ÍÃ˺Î>·Î ÇÑ¹Ì ½ÃÀÛÇ° °ø¸ðÀü¿¡ ´ç¼±µÆ´Ù.



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HwaEun Donsik Kim est né en 1922.

En 1948, Il obtient un diplôme en littérature au Collège Hyewha.

En 1950, il est le lauréat du concours littéraire du quotidien DongA Ilbo et du concours de la poésie de HanMi.

Le poète vit avec les fleurs depuis 50 ans et il a transformé une montagne, appelée Suk Hwa Chon, le village des fleurs de pierre, à SaNeungRi, avec des fleurs rares et des scultures.

Un deuxième village est en preparation à Ichon.

 


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banghaija.com
Hun BANG
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